vendredi 17 octobre 2008

Eux aussi connaissent la crise

Rassurez-vous, il n’y a pas que vos portefeuilles qui soient touchés par la crise. Plusieurs personnalités publiques sont, elles aussi, touchées par une autre forme de récession. Petite sélection de quelques-unes de ces personnalités qui n’ont vraiment pas la cote en ce moment.

John McCain : passera, passera pas?
Le 4 novembre prochain, le sort du candidat républicain à la présidentielle américaine sera scellé… s’il ne l’est déjà. Agressif, plutôt nerveux au cours du débat télévisé qui l’opposait à son concurrent démocrate, Barack Obama, cette semaine, le vétéran est toujours dévancé dans les sondages par ce dernier, jugé plus convaincant, notamment sur la question de la crise financière. Un retard qui ne rassure guère son parti encore moins certains analystes politiques pour qui tout s’est joué au cours de ce troisième débat télévisé entre les deux hommes. Il aurait donc… déjà perdu. La faute à la crise... face à laquelle ses propositions ne sont pas très claires.


Bernard Accoyer : à cours d’inspiration
Le plan du président de l’Assemblé nationale pour surmonter la crise financière et doper l’économie, après avoir déclenché un tollé dans la classe politique a été totalement exclu par le président Nicolas Sarkozy qui l’a qualifié d’"absurde". Ce plan prévoyait une amnistie fiscale pour les Français qui rapatrieraient leurs capitaux pour souscrire à un grand emprunt d’Etat. Hors de question pour Nicolas Sarkozy!



Robert Mugabé : même pas peur
Le moins que l’on puisse dire du président zimbabwéen, c’est qu’il ne craint pas les sanctions. Alors que les Etats-Unis et l’Union européenne menacent de prendre de nouvelles sanctions à son encontre, le chef de l’Etat zimbabwéen ne semble pas vouloir revenir sur sa décision.
En cause : l’accord de partage du pouvoir, laborieusement obtenu le 15 septembre dernier par Thabo Mbéki, l’ancien président sud-africain, qu’il a mis à mal le 11 octobre. Intérieur, défense, économie… l’octogénaire président a attribué à ses proches l’ensemble des ministères-clés, ne laissant à l’opposition, qui avait pourtant remporté les élections législatives, que des postes secondaires. Cette opposition, menée par Morgan Tsvangirai, devenu Premier ministre, menace de se retirer des négociations s’il ne revient pas sur sa décision. Ce que Robert Mugabe n’a ni l’habitude ni la volonté de faire.


Christophe Hondelatte : doit faire peau neuve
Depuis le 5 septembre, Christophe Hondelatte anime "Vendredi, si ça me dit !", une émission culturelle populaire qui cherche à répondre à des questions simples : les livres à lire, les films à voir, les expositions à visiter, les disques classiques à écouter… sur France 2. Un programme qui n’a toujours pas convaincu les télespectateurs. Ce qui a conduit Eric Stemmelen, directeur des programmes de la deuxième chaîne de télévision française, à affirmer qu'il fallait « changer une partie des chroniqueurs de l'émission et installer une dynamique entre eux, avec de l'enthousiasme ». A bon entendeur...

Marilyne Claire

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